mardi 30 juillet 2019

Le Patro monte sur les planches !


 L'ancienne chapelle s'est transformée en "Salle de Théâtre" !
Commençons par le tout premier spectacle présenté le dimanche 3 février 1963. "Séance Dramatique" titrait le programme vendu à 3 fr.
Selon la volonté du vicaire Hollaert, il fallait pour réussir de telles soirées, bien faire pleurer le public en première partie, puis, après l'entr'acte, bien le faire rire !  A en juger par le titre de la découpe de presse (N-E - Emile Menu) présentée en photo, le pari fut réussi.
Pour la première fois donc, le Patro montait sur les planches avec un drame larmoyant : "L'Orphelin de Noêl". Toute l'action se passait dans la salle de séjour du Dr Bertheuil. A lire la distribution, on peut s'imaginer les rôles que les uns et les autres ont interprété :
- François, fils adoptif : Réné Tancrez
- Pierre, frère du docteur : Gérard De Witte
- Jeannot, second fils adoptif : Eric de Kee
- Bertheuil, docteur : Henri Dupon
- Albert, valet : Christian Gouwy
- Robert, vagabond recueilli : Michel De Witte
- Starf, un parvenu : John Depotter
Au tomber du rideau, un tonnerre d'applaudissements vint féliciter cette nouvelle troupe, tandis que l'on entendait aussi des reniflements pendant que les mouchoirs se dissimulaient discrètement dans les poches. LUMIERE !

Après l'entr'acte de 20 minutes, la seconde partie de la soirée plongea le public dans une hilarante comédie militaire que nous verrons demain !

mercredi 24 juillet 2019

On entendait siffler le train !



A comparer avec le look actuel, cette salle de restaurant du Domaine a bien changé.
Mais, après la mise en peinture des murs laissés tels quels par les Pères, en 1961-62, on peut voir que le Patro disposait d'un billard Trois boules, d'un baby-foot, d'une petite radio-transistor à droite de la fenêtre, d'une armoire métallique qui contenait les jeux de tables, sur celles-ci... des cendriers car tout le monde était fumeur.   Sur l'armoire : un fanion et un bouquet maintenu par une coupe.
A droite, dans le fond : le comptoir !  Pour ne pas dire : le bar tout de noir et rouge repeint !
Ne figurant pas sur la photo : contre le mur de droite : un vieux juke-box récupéré pour écouter des "tubes" de la chanson française.

On écoutait quoi ????  A l'époque !

mardi 23 juillet 2019

Premières peintures au... Domaine !


Voilà ! Maintenant, on en découvre un peu plus !  Deux Patronnés se sont joints à l'équipe présentée hier !  Et, comme on peut le remarquer, sur le sol, à gauche de la photo : un pot de peinture !  Un détail qui en dit long sur la mission que s'était confiée cette équipe, sur l'initiative du vicaire Hollaert, peu de temps après sont arrivée à la Paroisse St-André.
- "Et si le Patro repeignait sa salle".  Cette salle était le réfectoire des jeunes petit-séminaristes de l'Ancien Couvent.
Le Patro des garçons occupait ce local ainsi que celui de l'ancien dortoir situé à l'étage de la même aile du bâtiment, celle de gauche. Quant au local voisin de ce dortoir : interdiction d'y mettre les pieds : il était réservé aux "cours techniques" dispensés par l'école des Garçons. (avec M. Roger Menu comme directeur)

Cette entreprise de peinture fut donc la première entamée par le Patro, vers les années 1961-62. C'est aussi lors de ces travaux que l'ami Henri D. vint donner ses conseils pour réussir le travail : laver à la lessive St-Marc, reboucher les trous et les fissures des murs, appliquer les couches de peintures "plastic", réchampir délicatement les bords, l'entretien du matériel ! 


Il s'agissait bien de la grande salle de l'aile gauche ! Exclusivement réservée aux garçons. 

vendredi 19 juillet 2019

Mais quel est donc ce groupe ?



Grâce à cette photo, qui doit vraisemblablement dater de 1960-61, les Bloggeurs de l'an 2008  (aujourd'hui 2019) changent de genre.
On y reconnait assis, de gauche à droite : Jules et René Daeren, John Depotter, René Tancrez. A genoux : votre serviteur.
A bien examiner la tenue de l'instant : le bleu était de rigueur. Sauf pour le "bedeau", titulaire des orgues de l'église, qui venait nous apporter le café ! C'était aussi le moment de "l'heure de pipe", comme l'on disait autrefois dans les tissages d'Armentières.

Mais quelle était donc la mission de ce petit groupe de Patronnés ?

Réponse : revenez voir plus tard ! 

lundi 15 juillet 2019

Au bord du ruisseau ardennais !


Cette photo vient de Marie-Jeanne D. Sans beaucoup de commentaires sur la date ni le lieu !  Sauf qu'il s'agit d'un camp. Mais lequel ?

L'endroit bucolique ombragé devait offrir une douce fraicheur à cette grandes jeunes filles vêtues de leur chemise à manches et de leur épaisse jupe plissée. Pourquoi n'y ont-elles pas fait trempette ? Il suffit d'un seul commentaire pour que, plus de 40 ans plus tard, on le sache !  A moins que.. non, il ne faisait pas chaud et que l'eau devait être glacée.  Par un été comme en 2008, en exemple !  

dimanche 14 juillet 2019

Elles vont mettre le feu au bois résineux !


Retournons voir ce qui ce passe chez les Filles !
Elles ont, comme on peut le voir, renfilé les jupes et d'endroit aussi. Sans doute qu'il s'agit maintenant du Camp de LaCuisine et non plus celui de Sclayn.  J'avoue m'y perdre dans les dates.
Le soir est tombé.  La fraicheur nocturne impose le port de quelques couvertures.
Le brasier est prêt mais, à bien l'examiner, il ne durera pas longtemps... si le bois est bien sec. Le temps de chanter la mélancolique prière du soir et puis d'aller aux paillasses.
Bonne nuit, les petites !  Et rappelez-vous aujourd'hui quelques paroles...

Nous avons mis la flamme
Aux bois résineux
Ecoutez chanter l'âme
Qui palpite en eux

Monte flamme légère
Feu de camp si chaud, si bon.
Dans la plaine et la clairière
Monte encore et monte donc,
Monte encore et monte donc
Feu de camp si chaud,si bon

vendredi 12 juillet 2019

Le premier staff de dirigeants en camps !


Il m'en reste encore une !
Celle de l'équipe des dirigeants du Patro St-André, lors du camp à Romedenne. Comment nous étions-nous répartis les tâches ?  Par ma part, je me souviens vaguement que je devais m'occuper des animations lors des feux de camps, le soir. Oh certes, c'était bien simple : quelques sketches dont "L'aquarium" ou des canons chantés tels : "Y a qu'un poil sur la tête à Mathieu".
L'ami Jacques ne devait-il pas s'occuper de l'organisation des jeux, non ?
Mon frère avait-il pris la charge de trouver les promenades ?
Christian et John étaient, c'est certain les cuistots ?
Pour le président René D., sa mission était de veiller au bon déroulement des activités.
Quant à René T, n'était-ce pas lui le fameux Zorro ???
Enfin, un mot pour le vicaire Hollaert, sa première mission était de célébrer la messe à l'aide de son petit autel portable contenu dans une mystérieuse valisette. Contenait-elle le fameux vin de messe ???  Deuxième mission : assurer l'intendance au point de vue "bouffe".


Appel est fait pour apporter des précisions ! Zorro peut-être ?

mardi 9 juillet 2019

Ils avaient un "Petit Creux!"


Ce cliché-ci sera le dernier relatif à Romedenne !  On peut reconnaitre presque tous les campeurs au cours d'un repas. Le petit-déjeuner probablement qui se prenait dans le préau de la cour de l'école  : à voir la correction dans la tenue et... les coiffures impeccables.  Ils étaient à jeun, les estomac devaient crier famine... même si au cours de la messe matinale, la petite hostie de la communion devait en principe s'avérer suffisante pour la nourriture spirituelle pour la journée.
A l'avant-plan, accroupis, les deux premiers cuistots John Depotter et Christian Gouwy, deux inséparables copains qui se déclarèrent volontaires pour cette tâche combien utile.

dimanche 7 juillet 2019

"COMPAGNONS, VOICI LA ROUTE !"


RETOUR A ROMEDENNE !
Aujourd'hui, après 56 ans depuis cette photo, la ritournelle de cette marche à chanter me trotte encore dans la tête... même en me brossant les dents, chaque matin ! C'est dire si mes neurones en sont imprégnés.
"... qui s'élance vers le ciel !"
Nous la chantions à tue-tête, pour nous faire plaisir à nous-mêmes. La marche cadencée et au pas nous donnait l'air costaud et avait quelques chose de précurseur : tous, nous avions à passer, quelques années plus tard, par l'armée belge avec ses drill militaires.
"... en toi, fais silence, écoute..."
On s'égosillait, sans réfléchir à ce que nous chantions !  Notre but était d'impressionner le village. Qu'il fût le nôtre, Le Bizet... ou ardennais, Romedenne.
"... son impérieux appel ! Route fière, De Lumière ! Route des forts (ou d'efforts), etc...etc..."
Inutile d'en écrire la suite. Si je n'ai jamais eu le sens du patriotisme au point d'aller au casse-pipe, je ne l'aurais pas suivi... "jusqu'à la mort"... comme dit aussi la chanson !

A méditer !