vendredi 31 mai 2019

Où, quand, pourquoi ce rassemblement ?


Voici une photo pour laquelle il faudra nous renseigner. Si les visages nous sont connus, le lieu, par contre, semble intriguer. Est-ce un cliché pris devant la chapelle du Couvent ?  Ou bien lors d'un camp des filles à... Pecq, Sclayn ou La Cuisine ?  Et quand ?
Le foulard n'indique-t-il pas qu'il s'agit bien d'un camp ?
Petit détail de valeur pour ce cliché : les deux demoiselles à l'avant-plan, Monique T. et Arlette L. ont toutes deux choisi de se consacrer à la vie religieuse.

samedi 25 mai 2019

Attention, le train "de la liberté" va partir !

Départ pour Romedenne !  Chemises vertes, cravates et sacs à dos bourrés... faut dire, sincèrement, qu'on avait de la classe.
Mais qui peut reconnaître... la gare d'où fut pris ce cliché ?



Cette photo me fait surgir à l'esprit un autre souvenir, celui de mes...premières cigarettes. C'était en 1957, lors d'un camp à Petigny, avec l'Estu du Collège St-Henri. A l'époque, les wagons se divisaient encore en compartiments à banquettes de bois, donnant sur un couloir par une porte coulissante. Les étroites fenêtres s'ouvraient de haut en bas, grâce à ces languettes de cuir qu'il fallait actionner manuellement. Il y avait beau d'être écrit "E pericoloso sporgersi !", le plaisir était immense en penchant  au dehors, la chevelure au vent, pour humer en même temps la  fumée que crachait la machine à vapeur.  Quel parfum exceptionnel, ces volutes-là comparées aux premières bouffées que je tirais maldroitement de ma première cigarette. Et, pour faire comme les grands, j'ai essayé d'inhaler, en inspirant la bouche ouverte...au risque de m'étouffer par une abominable quinte ! Saloperie de fumée ! Puis, j'ai rallumé une autre cigarette... parce que ce train "cow-boy" qui nous emmenait en vacances était un peu celui de la liberté, loin de l'autorité parentale ! 

- "Saleté de cibiche"... et je me suis brûlé en plus ! 

mercredi 22 mai 2019

Enfin, voilà ROMEDENNE 1963 !


C'est Marcel Verslype. qui porte fièrement le fanion du premier camp de Romedenne, en 1963 !
De l'autre côté de ce peloton de Patronnés, deux membres attirent l'attention : ce sont les cuistots Christian Gouwy et John Depotter. qui ont eu fort à faire pour préparer la popote sous l'oeil attentif du vicaire Jean Hollaert.
Au sein du groupe, on reconnait aussi, toujours avec sa Richmond entre les doigts, la silhouette du Président René Daeren.
Quant aux autres campeurs participants à cette première expérience de camps ardennais, je vous laisse le plaisir de les reconnaitre.

Romedenne, petit village perdu dans l'entre-Sambre et Meuse, en province de Namur, à quelque 10 km à l'Ouest de Givet. Un ruisseau y coule : l'Hermeton, suffisamment profond pour y prendre... un bain de pieds !
Nous logions dans la classe d'une école désaffectée, et non "désinfectée" pour reprendre une naïve plaisanterie de l'époque.
Quant au "réfectoire"... on peut apercevoir les tables et chaises installées sous le préau de l'école.


Dans les prochains jours, nous revivrons en long et en large, grâce aux nombreuses photos, ce que fut ce mémorable camp !

mardi 21 mai 2019

Encore un rassemblement en carré !


Des années 1951, 52 ??
J'adore cette prise de vue pour le témoignage qu'elle nous donne sur une époque avec des rites et des traditions aujourd'hui bien disparus.
S'il m'est impossible de citer le moindre de nom de ces patronnés, je ne cesse d'admirer leur accoutrement vraiment rétro : pantalon golf comme Tintin, "court pantalon" accompagné du veston, tablier d'écolier, et... au fond à gauche... quand même une chemise verte et cravate jaune.
A voir l'attitude de chacun, il convenait d'imiter le dirigeant avec les mains jointes pendant une prière, j'imagine.
Quant à la casquette ou le béret, laissé sur le sol...  les petits patronnés avaient la délicatesse de se décoiffer pendant les pieuses récitations . Attention au blasphème !

Ce cliché est le dernier de l'époque du Vicaire Roger Druart.
En arrière plan : les fonds baptismaux de l'église,  ainsi qu'un... panneau de basket de la cour de récréation de l'école des garçons. 



dimanche 19 mai 2019

La rigueur... passe par l'uniforme !


Grâce à ce cliché qui date de 1963, lors du premier camp garçons à Romedenne, nous poursuivons notre série des "rassemblements en carré".
Les après-midi "patro" au Bizet, démaraient toujours de la même manière. Autour du drapeau... belge, si on en disposait.
Ce cérémonial s'ouvrait, je crois, par le cri du Président à ses Patronnés :
- "Patronnés, toujours... ?"
- "MIEUX !", criaient-ils à l'unisson en portant la main droite à la hauteur du coeur ! Tel était le geste de ralliement du Patro. Puis, suivait le chant fédéral "Dans nos Patro, goûtons la pure ivresse, des plaisirs sains, et des ébats joyeux..."
Qui en connait encore toutes les paroles, aujourd'hui ?
L'aumônier, c'est-à-dire le vicaire, prenait alors la parole pour expliquer le "mot d'ordre" à respecter tout au long du mois !
Suivaient alors l'un ou l'autre "Pater" ou "Ave" prononcés ensemble, aussi récitativement que précipitamment.
Enfin, les dirigeants se chargeaient de récolter les deux pièces d'un franc belge, pour cotisation à chacun de ses équipiers.
Ensuite, place aux jeux !

vendredi 17 mai 2019

Imaginez la statue posée sur le piedestal, au Couvent !


Voici un groupe de gosses, sans doute l'une des toutes premières "plaine de jeux", rassemblés autour du piédestal de la statue du Père d'Alzon, le fondateur de la congrégation des Pères Assomptionistes qui fondèrent l'Alumnat du Bizet appelé plus communément "Le Couvent". 
Les moniteurs de l'époque n'étaient autres que les dirigeants du Patro. Ceci explique cela.

Mais à quoi ressemblait cette statue colossale ?  En voici une réplique !



jeudi 16 mai 2019

Autre rassemblement, autre camp !




Trois clichés pour un même rassemblement en carré !  Hélas, pas d'angle de prise de vue vers les responsables du camp.
D'après les info transmises par Marie-Jeanne D. et Roland V., qui nous prêtent ces photos, il s'agirait du camp de Redu en 1975 avec comme président  Jean-Marie Schouteten


mardi 14 mai 2019

Et chez les filles, partent-elles en camps ?


Remontons le temps !  Et chez les filles !
Poursuivons notre série des rassemblements en carré, avec ce cliché qui nous ramène au Camp du Patro des Filles, à La Cuisine, en 1964.
Uniforme de rigueur !  Honneur au drapeau !... et picotin fin prêt ?
Ce document devrait réveiller bien des souvenirs !

dimanche 12 mai 2019

Et voilà les rassemblements au carré !




Grâce à Werner O., qui nous a transmis ce joli cliché de rassemblement au carré, exécuté lors d'un camp en Ardennes (mais lequel ?), nous mettons fin à l'époque du Vicaire Druart pour entrer dans une nouvelle ère : celle que nous avons tous mieux connue.
Le "rassemblement au carré" a toujours été considéré comme l'un des moments importants lors des activités des Patros. Tant chez les garçons, que chez les filles.  Nous en verrons quelques clichés dans les jours qui viennent.

Pour l'heure, impossible pour moi de donner le moindre détail de ce document. Faisons donc confiance à Francis J. facilement reconnaissable de dos, pour nous narrer en long et en large quelques détails piquants de cette épopée ardennaise.  N'était-il pas Président, à l'époque ?

Les Anciens et les Anciennes te confient le clavier !

Voici les commentaires de 2008, écrits par Francis J.
Cette photo doit avoir était prise au camp de Philippeville : année 1970, celle qui a suivi mon service militaire.
J'étais président sans barbe car celle-ci est apparue en 1973.
Je vais réactiver mon disque dur en frappant sur la flèche "Historique".
Écrit par : Francis JOSEPH | 05 septembre 2008
Beaucoup de personnes pourraient penser que l'effectif des campeurs semblait restreint.
Mais cette année-là fut celle où nous avions décidé de séparer les patronnés en deux groupes d'âge : les plus jeunes allaient dans les Ardennes et les aînés à l'étranger.
Les plus anciens se sont rendus cette année-là à Valpelline en Italie; ce fut la dernière fois que le vicaire Hollaert nous y a accompagnés.
Sur cette photo, pour l'instant, je n'ai reconnu que Yannick Bouw, le petit blond.
Écrit par : Francis JOSEPH | 05 septembre 2008
Pour ce camp à Philippeville, les cuistots étaient Florimonde Loridan et sa maman Schouteten dont je ne me souviens plus de son prénom.
Écrit par : Francis JOSEPH | 05 septembre 2008

vendredi 10 mai 2019

Le "Stop-film"...qui en a vu ?


Dans une note précédente, j'évoquais cet écran blanc peint sur le mur de la salle du patronage.
Combien de fois, en hiver, nous sommes-nous assis sur des "bancs" en bois, les jours de pluie, pour assister au  cinéma du vicaire.
Cela se résumait a de petits films  projetés grâce à sa lanterne magique !
Sont-ce ces séances de cinéma qui m'ont donné le virus de l'image, du film et plus tard de la photo, de vidéo numérique ???

Toujours est-il que ce cinéma-là, était bien du "stop-film". Un titre m'est resté en mémoire : "Le Dernier des Mohicans" ou encore l'une des aventures de Tintin.
Le "stop-film" se résumait à faire défiler manuellement  des images transparentes en noir et blanc extraite d'une bande dessinée. Le vicaire aimait ces séances de cinéma,  bien loin de ce que le "cinéma Brussin" proposait. . 
Et, comble de la corvée, un patronné devait lire les bulles à haute voix !


mercredi 8 mai 2019

La dernière de l'abbé Druart au Patro !



Le même jour de la photo présentée précédemment, Monsieur le Vicaire Druart rencontra son équipe des "Grands" dirigée à l'époque par René Daeren, que l'on aperçoit à sa gauche.
Les deux Patronnés assis à leurs côtés sont, vous l'aurez reconnu, René Parmentier et Christian Werquin.
Debouts, de G à D : Lucien Maxy, Jacques Van Massenhove, Michel Denys, Henri Dupon, Jean-Marie Lernout, Jacquie Declercq, René Rouzé, Gérard De Witte, Bernard Degryse et Marcel Verslype.

Dans ce local, on peut reconnaitre les fenêtres du Couvent ! ainsi que l'angle d'un billard-golf et d'une table de ping-pong ! Le poêle était au charbon, car... les radiateurs contre le mur ne fonctionnaient pas, vers la fin des années 50.

Soulignons encore pour l'anecdote, la fidélité qu'a fait preuve l'ami René Daeren pour se charger d'allumer les feux, une heure avant l'arrivée des Patronnés, durant l'hiver. Cela méritait d'être dit !

mardi 7 mai 2019

Une photo avant l' "Au Revoir" !


Compter les frimousses qui figurent sur cette photo témoigne de la popularité que rencontrait le Patro des Garçons du Bizet.
Au centre du groupe, le vicaire Roger Druart, avec à sa gauche, Jean-Marie Schoutteten qui tient ostensiblement une étole. A sa droite, on y reconnait Henri Dupon qui était secondé par  quelques dirigeants de l'époque : Pierre De Witte, Daniel Reybrouck, Jacques Van Massenhove.
La circonstance de cette photo devait être, si ma mémoire est bonne, le départ du vicaire pour une autre paroisse dans la région de Mouscron.
Ce cliché nous remontre en détail le drapeau en tissu soyeux blanc, bordé de jaune, avec au centre le "blason au blé vert et à la croix d'or". La broderie des lettres était-elle verte ?
Enfin, le mur du fond nous montre une partie d'écran blanc, entouré d'un bord vert clair et d'une moulure dorée, peint à même le mur. Un écran devant lequel, chaque dimanche soir, tout le patro se rassemblait pour la prière.
Ca me foutait un cafard de gosse parce que le lendemain, à 6H30 du matin, il fallait embarquer dans bus du collège.
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Aujourd'hui, en 2019, l'âge aidant,  et pour vous éviter de chausser vos lunettes de presbyte,  je vous propose la même photo découpée en deux afin de revoir nos petites frimousses alors que nous n'éions pas encore adolescents.   C'est charmant  et pour le plaisir de les identifier !






lundi 6 mai 2019

Encore une toute vieille, de l'époque Druart

Déjà paru le 31 août 2008



Assurément, on commence à reconnaitre ce mur !  Celui de la cour de récréation de l'Ecole des Garçons, rue de l'église. Ce cliché sera l'un des derniers de cette époque  qui sur le plan photographique, commence à s'épuiser. Ce cliché me permet de me souvenir comment le vicaire Roger Druart procédait pour prendre de telles photos, avec lui-même dessus ! Il installait son appareil à soufflet sur un trépied fixe, puis, après le réglage de son Kodak sur "pose à retardement", il enclenchait et courrait, le temps de quelque 10 secondes, pour s'intégrer au groupe qui ne bougeait plus. Dans sa course, sa soutane provoquait un "frou-frou" qui nous faisait toujours sourire !  Tiens donc, un curé en longue jupe qui court, la scène ne nous était pas famillière.
Au centre, à genoux, qui peut reconnaitre la silhouette de Michel Adam ? Et quels sont les garçons qui l'entourent ?... Les rescapés de...
la "grande lessive"dont il fallut choisir : PAT ou TARZAN ! 

dimanche 5 mai 2019

Revoici une photo de "Lourdes 1959"


Sans doute prise à la gare d' Armentières, cette photo rappelle le dernier rassemblement avec les parents avant d'embarquer dans le train.
Ce document se distingue, pour ma part, par la présence de quelques familles des jeunes pèlerins.
Et, à bien y regarder, j'y aperçois ma frimousse à l'âge de 14 ans,  Cravatte,  baskets et ma toute première paire de lunettes !  Mais, en examinant bien, je porte un bandeau noir de deuil au revers de ma veste pour le décès de "Mon Oncle Maurice" !


jeudi 2 mai 2019

Puisque certains n'aiment pas le foot...



...Allons-y pour une autre photo !
Je ne dirai pas qu'on prend les mêmes avec 20 ans de plus, mais c'est presque du pareil au même !
Ce cliché doit avoir été pris au stade VanUxeem lors d'une rencontre entre les membres du Patro, époque Colpaert, opposés aux Anciens de l'époque Hollaert.
La comparaison des uns et des autres entre les deux photos (celle-ci et la précédente) vaut son pesant d'or...
A remarquer que Jacques S. accroupi au centre porte le maillot de l'ancienne équipe corporative de foot "Bristal" de la Briqueterie.
J'imagine que c'est un document qui fera plaisir à revoir. A vous d'en percevoir l'émotion !

@ Francis J. : "Tu n'aimes pas le foot, certes...mais aime cette photo !"