dimanche 15 mars 2020

Entre deux... poignées de mains....déconseillées

Pour passer le temps, autant remuer un peu  la nostalgie qui est en nous !
De mon vieux blog de 2008, j'extraie quelques photos de ces chemises vertes et cravates jaunes.
A mon regret, je ne peux renommer les anciens patronnés qui ont confié ces clichés, ni en préciser les années et les occasions.
Mais, c'est pour votre bon plaisir....




mardi 3 mars 2020

Ils n'étaient pas Gilets Jaunes, mais bien Chemises Vertes !

Voici un papier qui date de 2008 pour un événement qui s'est ancré dans les mémoires. 

15 décembre 2008

Au presbytère... FIN DU CORTEGE !

Col manif presbyt.jpg


La rue de l'église n'était encore qu'un cul-de-sac !

C'est dire... que la manifestation ne pouvait pas aller plus loin.

Les Patronnés sont arrivés devant la cure.

Quelqu'un sonne.

Rien !

L'assemblée, dans le calme, se hasarde à quelques slogans.

Soudain... la porte s'ouvre.

- "Vous avez voulu l'Oasis... Vous y restez !"

Et vlan... la porte s'est refermée aussi vite.

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Voyons la suite et fin de cette lettre argumentaire.

"Peut-on tirer des conclusions ou faire simplement quelques remarques :
-est-ce aller loin que de reprendre le thème du Carême : Entraide et Fraternité : Nous avons pu lire sur les enveloppes du Carême : "Nous entendrons le cri de ceux qui souffrent de violence ou de système injustes. Nous sommes convaincus que le combat pour la justice est une dimensions essentielle de l'annonce de l'Évangile : ..." ou encore "Brise les chaînes injustes, allège les fardeaux trop lourds, rends la liberté aux opprimés, brise tous les jougs, partage ton pain avec celui qui a faim..."
- mettre soixante jeunes à la rue, sans moyens financiers et pratiquement sans défense, de quel droit peut-il le faire, et est-ce un geste vraiment conscient ?
- se passer totalement de l'avis du Comité paroissial pour une question aussi grave, n'est-ce pas montrer ouvertement qu'il n' a jamais pris ce comité au sérieux, ou les gens qui s'y dévouent ne sont-elles bonnes qu'à régler les affaires mineures ?
-n'y a-t-il pas derrière cela (des bruits courent) un intérêt financier ? En effet, certaines personnes (des humanistes certainement) pourraient rêver de faire du Domaine un bâtiment rentable, qui rapporte "des sous", pourquoi pas ?

Voici une fable qui est certainement le fruit d'une imagination délirante : "Et si l'école des garçons était obligée de fusionner avec celle des filles (ce qui n'est pas impossible, car il n'y aura probablement pas assez d'élèves pour pouvoir garder un directeur) et que tout ce monde déménageait rue de l'église, ce beau Domaine serait quasiment vide. On ne peut pas laisser faire ça; de toutes façons, il faudrait l'entretenir, mais avec quel argent ? On peut peut-être examiner certaines propositions rentables...

Reste le Patro, ces quelques jeunes sans organisation, sans argent, sans pouvoirs, sans trop bonne réputation chez les Paroissiens et les âmes bien-pensantes, et qui comble de tout, font une fête (...), c'en est trop (ou "voilà une bonne occasion"), dissolvons le tout, et que tout rentre dans l'ordre".

Envisageons cependant l'avenir tel qu'il se présente :
Nous nous battrons avec l'appui des Parents et des Anciens pour récupérer nos locaux. Des contacts ont été pris avec le Doyen C. et d'autres personnalités du Canton.

Entre-temps, nous comptons sur votre appui quoi qu'il arrive ou quoi que l'on puisse raconter. En effet, nous nous débrouillerons pour occuper les jeunes par des activités de plein air, en cas de mauvais temps, des parents sont disposés à prêter soit un garage soit une remise.
Nous aurons l'occasion de vous présenter le 21 mai :
- un calendrier des activités pour les prochaines semaines
- les camps : à Lesse-Redu
- un projet de restructuration de l'encadrement et de l'animation.

Nous espérons pouvoir compter sur votre présence le 21 mai, surtout dans une période assez difficile pour nous.

pour les animatrices, animateurs, comité de parents et Anciens, signé Eric D.



14:41 Publié dans 5. Epoque 197O et + | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : patro, bizet, ploegsteert,comines

Commentaires

Lorsque l'on décida de sonner à la porte du presbytère, mon estomac faisait des noeuds car ce n'était pas de gaieté de coeur que j'avais participé à cette manifestation; mais les choses étaient ce qu'elles étaient, la limite avait été dépassée.
Si c'était à refaire, dans les mêmes conditions, je le referais car cette situation était plus qu'intolérable !

Écrit par : Francis JOSEPH | 15 décembre 2008


Ce qu'il faudrait, c'est que ceux qui ont eu des contacts avec le patro et que dans leurs connaissances, il y en ait eus qui ont des traces photographiques de fournir leur adresse internet.
Pour ma part, à cette époque, je n'avais pas d'appareil photos et de ce fait, aucune trace matérielle; ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin.
Je vais encore aller faire un tour dans mes "pauvres archives" en vue de retrouver des traces.
Le vicaire Hollaert avait fait des petits films lors des différentes activités de notre patro; qui aurait celles-ci ?
Appel à tout le monde !!!
Personnellement, j'ai quelques dias du dernier camp fait à Embort, en Auvergne en 1972.

Écrit par : Francis JOSEPH | 17 décembre 2008


A la suite de cette tourmente, le curé Colpaert a quand même autorisé les deux camps du patro.
L'endroit choisi avait été Lesse-sur-Lesse à 7 km de Redu.
Je pense que pour les filles, ce devait être Nicole Verslype qui en était la chef.
Anne-Françoise et moi-même étions les cuistots : été 1976, été de sécheresse. Les feux de camp étaient formèlement interdits.
Les baignades dans la Lesse étaient difficiles car le niveau d'eau était très bas.
Pour les garçons, je pense que c'était Eric De Kee qui en a été le chef. Ils avaient suivi les filles 10 jours après.

Écrit par : Francis JOSEPH | 28 décembre 2008


C'était bien Nicole le chef de camp, j'ai d'ailleurs pas mal de photos de ce camp où on peut voir notre couple de cuistos imitant deux personnes bien connues au BIzet ! Cette année là je pense que c'était Marie-Jeanne et Roland qui étaient cuistots au camp des garçons. Avec la sécheresse, il y eût à ce camp des gastros.

Écrit par : Véronique COQUEL | 29 décembre 2008


Après cette période de conflit qui a duré plusieurs mois, en février 2007, un samedi matin, on sonne à ma porte; je vais ouvrir et quelle ne fut pas ma surprise de voir le curé Colpaert qui venait me demander si cela était possible "d'enterrer la hache de guerre" : chose que j'ai acceptée. Cependant les relations n'ont jamais plus été comme avant.

Écrit par : Francis JOSEPH | 03 janvier 2009


Encore une anecdote de cette malheureuse période qu'a connue le patro; celle-ci s'est passée lorsque Godfried Dejonckheere avait été reçu par l'administration communale pour sa participation aux jeux olympiques.
A l'issue de l'hommage, un vin d'honneur avait été donné au domaine paroissial.
Jean-Marie Schouteten, Marc Ogghe et moi-même étions en discussion lorsque Babar est arrivé et a sans doute entendu le sujet de notre conversation, il s'est approché et a cogné les têtes de Jean-Marie et de Marc puis il a quitté la salle.

Écrit par : Francis JOSEPH | 03 février 2009